24 févr. 2022
Aujourd'hui, nous avons interviewé Richard Thijssen, qui travaille comme chauffeur de taxi et roule de manière 100 % électrique. Nous étions curieux de connaître l'expérience VE d'un entrepreneur.
Pouvez-vous vous présenter brièvement?
Je suis chauffeur de taxi depuis cinq ans et je conduis un VE depuis quatre ans maintenant. J'ai fait de mon hobby mon travail : je conduis, je fournis des services et tout ce qui a trait aux voitures électriques et à l'automatisation.
Quelle est la raison pour laquelle vous êtes passé à la conduite électrique?
Aux Pays-Bas, des millions de voitures à essence polluent le pays, et les taxis y joue un rôle important. Il y a quelques années, je suis entré en contact avec Taxi Electric à Amsterdam, qui a commencé à utiliser des VE il y a dix ans déjà. J'ai fait un tour dans un véhicule électrique et j'ai été immédiatement convaincu. C'est à ce moment-là que j'ai fait la transition vers la conduite électrique, car c'est une expérience automobile complètement différente. En outre, je trouve également la durabilité importante ; j'ai quitté mon précédent employeur parce que je voulais être un entrepreneur durable.
La durabilité, c'est important pour vous?
J'ai 60 ans, quatre enfants et trois petits-enfants et je veux prendre des responsabilités au sein de ma communauté pour créer un environnement de vie plus durable. Cela va au-delà de la mobilité et concerne également notre mode de vie et de consommation.
Quelle voiture conduisez-vous et avez-vous conduit?
Je conduis une Tesla. Quand j'ai commencé, il n'y avait des VE que chez Tesla et Kia. C'est différent aujourd'hui, chaque grande marque automobile a un véhicule électrique sur le marché. Pour le transport personnel, il est important que la voiture ait une grande autonomie. Il n'y avait qu'une seule voiture pour cela, et c'était la Tesla Model S long-range, qui a une autonomie de plus de 600 km.
Par rapport à aujourd'hui et à il y a quatre ans, le marché s'est énormément développé, quelles sont, selon vous, les plus grandes différences?
La plus grande différence est le nombre de bornes de recharge et surtout le nombre de chargeurs rapides. Lorsque j'ai commencé il y a quatre ans et que j'étais en équipe de nuit, je devais rouler de Nimègue à Zevenaar pour effectuer une recharge rapide. Désormais, vous pouvez également recharger rapidement à Nimègue. Aujourd'hui, il existe également des chargeurs jusqu'à 350kW sur différents sites de recharge où vous pouvez également recharger rapidement. Les marques s'améliorent aussi en matière de recharge rapide. Par exemple la Kia avec l'EV6, qui se recharge en 18 minutes. C'est une grande différence par rapport à il y a quatre ans.
Avez-vous des types de clients différents parce que vous conduisez un véhicule électrique?
Oui, bien sûr ! Ces dernières années, j'ai eu de nombreux clients qui voyageaient en train et qui sont maintenant passés aux taxis parce que nous roulons à l'électricité. De même, les hôtels qui avaient l'habitude d'appeler un taxi fonctionnant au diesel, nous appellent désormais dans le cadre de leur développement durable. Outre l'aspect durable, je n'ai pas augmenté mon prix au cours des trois dernières années, ce qui me rend plus attractif par rapport aux compagnies de taxis à carburant fossile. Il est moins cher de réserver un taxi électrique qu'un taxi à carburant fossile. Nous sommes intéressants pour le public car nous sommes plus durables et moins chers que la concurrence.
Et enfin, que faites-vous pendant la recharge?
Je recharge une fois par jour dans une borne de recharge ultra rapide. Quand je suis en recharge, j'ai beaucoup de travail à faire, notamment mon administration et mon planning. Et je prends souvent ma pause pendant la recharge. C’est une situation gagnante à tout point de vue. »
